BASA
- 23 ;;_ époque. Parmi les armoiries de cette salle, figurent celles de la famille de Savoie, des Maisons de Bosse, de l'Archet, du Chatelar, de Saint-Pierre, de Nus, de Valleise, de Challant-Fénis, de Sarriod de la Tour ; les autres sont inconnues et appar– tiennent probablement à des familles étrangères. Selon toute apparence, c'étaient les armoiries des familles alliées à celle de la Tour de Villa. Pierre de la Tour de Villa, mentionné plus haut, fut père de Jean qui, le 14 décembre 1467, passa acte de reconnaissance à l'évêque pour la troisième partie de la Leyde qui se percevait à Aoste. La Leyde au moyen âge équivalait à l'octroi actuel ; ce droit était loué à des personnes qui payaient les deux tiers du produit au comte de Savoie et l'autre tiers à l'évêque. On n'a pas de détails sur les enfants de Jean ; on sait seulement que son fils Boniface fut père de Jean-André et celui-ci d'Antoine-Anselme. Aucun d'eux ne parut aux assemblées des Trois-Etats qui furent pourtant si nombreuses dans le XVI• et le xvn· siècles. Le dernier rejeton mâle de cette famil!e fut Grat– Philibert, fils d'Antoine-Anselme et de noble Anne– Marie Aymonier d'Aoste. Il mourut, en 1694, à l'âge de 22 ans, léguant son patrimoine, déjà fort aminci, à ses cousins Aymonier. Ceux-ci en laissè– rent Ja jouissance aux trois sœurs de Grat-Philibert, lesquelles n'en furent pas moins réduites à mendier parfois leur pain. A ces personnages et à ces faits se borne à peu près tout ce que l'auteur a pu découvrir de la maison de Villa en Gressan. Résumant son travail, Mgr Duc distingue quatre
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