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-28 - geoisie. Emprisonnés dans le château de Chambéry, ils réussirent à s'évader et à rentrer <Jans la ville "d'Aoste, le 23 décembre de la même année. Séanee du 10 anil 1888. L'assemblée procède il'abord à l'élection des deux candidats proposés dans la dernière séance; l'un et l'autre sont admis : M. le chanoine Maquignaz, curé de la Salle, en qualité de ,membre effectif et M. le peintre Alexandre Artari comme membre correspondant. La parole est ensuite donnée à M. le professeur Vesan, qui lit la première partie d'un mémoire his– torique sur le cardinal Antoine de Challant. Ayant rappelé en quelques mots l'origine du schisme d'Occident, les saints personnages qui se trouvaient dans les deux obédiences, la part active qu'Antoine de Challant dut prendre aux graves évènements de cette époque et les louables efforts qu'il fit pour ramener la paix dans l'Eglise, l'au– teur dit avec raison qu'un tel homme mérite d'être particulièrement connu des Valdôtains, ses compa– triotes. Après ce préambule, M. Vesan nous parle de la nombreuse et brillante famille d'Aymon de Chal– lant, seigneur de Fénis, gouverneur d'Amédée VII de Savoie et lieutenant général de ses Etats. Parmi les fils d'Aymon, le maréchal Boniface guerroya avec une valeur incomparable en Savoie, en France, en Orient et à Naples; Amédée, sei– gneur d'Aymaville, fut conseiller d'Amédée VIH, Guillaume fut évêque de Lausanne, François, évê– que de Genève et Antoine se fit un nom plus illus-