BASA

- 33- des Commis du duché d'Aoste, et contresignée par le secrétaire Fabry, le prince annonce à ses fidèles sujets la conclusion de la paix entre la France et l'Espagne, fruit de la victoire de St-Quentin. Le duc proclame avec bonheur les bienfaits d'une paix d'autant plus appréciable qu'elle doit ê tre ci– mentée par son prochain mariage avec Marguerite de Valois. Dans une seconde lettre du 30 avril de la même année, Emmanuel-Philibert fait savoir à l'évêque, au bailli et au Conseil des Commis que le seigneur Carlo de Laurençay, qu'ils avaient député auprès du roi Philippe II, afin de régler l'indemnité due pour frais de guerre, n'a pas encore pu s'acquitter de sa mission. Il promet aussi de s'occuper sérieu– sement des intérêts de la religion et des affaires du duché dès sa rentrée dans ses Etats. Une troisième lettre de la même date apprend au Conseil des Commis qu'il a nommé le seigneur de Laurençay capitaine de la cité d'Aoste, ensuite de la mort de François de la Crète. Mgr donne aussi connaissance d'une le ttre datée de Chambéry que le comte René de Challant, ma– réchal de Savoie et gouverneur d'Aoste, adressa au duc Emmanuel-Philibert le 28 j anvier l5j0, En voici l'objet. Le prince avait fait publier en Pié– mont une ordonnance générale obligeant les habi– tants des lieux fortifiés à fournir aux soldats en garnison les ustensiles nécessaires. Le Conseil des Commis, ferme défenseur des droits et des privi– lèges du duché, pria le comte René de Challant de faire remarquer au prince que cette ordonnance ne pouvait s'étendre aux Valdôtains régis par des lois particulières, et qu'ainsi les habitants de Bard . 3

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