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- 34 ..-. et de Montjovet devai8nt être exempts de ce service, qui, d'ailleurs, ne leur avait jamais été imposé jus– qu'alors. Le bon comte remplit volontiers cette com– mission. Dans sa supplique au duc, il ne manque pas de mettre en relief la fidélité inébranlable des Val– dôtains à leur souverain, les sacrifices énormes qu'ils ont faits pour sa cause durant les dernières guerres, et leur situation vis-a-vis du Piémont « duquel ils ne sont ressortissants ni dépendants, coinjoints aux Etats et gouvernement de la Savoye, ce rrue n'entendent ils y soient compris. » Il lui manifeste aussi l'espoir qu'il voudra bien confirmer les anciens privilèges du pay.s. Il est à croire que le duc Emmanuel-Philibert se soit rendu aux raisons exposées par le comte de Challant. Ces différents documents nous montrent sous un jour heureux les relations qui existaient entre le souverain et ses fidèles Valdôtains ; elles étaient empreintes de la plus g rande cordialité. D. NoussAN, chanoine, Secrètaire de la Socie té Acadèmiqiie.

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