BASA

- 41 dans le débat de pièces nouvelles, pas une seule; il s'est contenté d'épiloguer, avec plus ou moins <l'a-propos et de justesse, les mémoires valdôtains. Est-ce la faute de notre adversaire, pourtant si bien intentionné? - Pas le moins du monde. - Déjà en 1870, M. Million, !'écrivain de Tarentaise qui a traité cette question avec le plus de calme et de bon sens, disait : « L' espér~nce que nous avions conçue de trouver dans le pays des docu– ments inédits et nécessaires à notre but, a imposé à ce travail des délais aussi regrettables quïnfruc– tueux... Nous regretterions moins de livrer cet es· sai à la publicité, s'il nous restait l' espoir de trou– ver un jour ce que nous cherchons. Mais... » (1) Il n'est donc pas étonnant que M. le professeur Borrel soit, comme ses devanciers, resté les mains vides. Comment trouver dans la Tarentaise des documents qui n'ont, bien probablement, jamais existé? Ces documents sont à Aosta; ils ne peuvent se rencontrer ailleurs. Et nous-mêmes, avons-nous fait de découvertes nouvelles? - Pas davantage. - Bien plus, pour suivre notre m1lbile et, peut-être, un peu oublieux adversaire, nous serons forcé, bien malgré nous, de revenir sur des choses et des faits qui ont déjà été produits dans les mémoires précédents. Aussi avons-nous, un moment, hésité si nous devions répondre. Car il nous répugne d'écrire ou pour ne rien dire ou simplement pour faire annoncer, à (i ) Mémoire de M. Laurent, p. 37. Dans les citations des mémoires soit de MM. Laurent et Béthaz soit de Mgr Turinaz, nous renvoyons toujours le lecteur a l'édition : Aoste, imprimerie Duc. 1883; et cela uni– quement parce que , dans cette édition, ces trois mémoires, étant ré· unis en un seul corps , les recherches sont plus faciles.

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