BASA

- 42- son de tambour, que la réponse a été victorieuse sur toute la ligne. Il est vrai, et c'est là ce qui nous encourage, que les lecteurs, ceux surtout qui s'intéressent à ces publications, sans se contenter de m_ots et de phrases, quelque brillantes qu'elles soient, sont, en général, assez sérieux pour peser la valeur des arguments produits ùans la cause. Aussi nous aimons à le constater, la question de l'origine valdÔtaine du grand pontife qui nous oc– cupe a fait de grands pas, dans le monde litté– raire, depuis la publication de l'intéressant mémoire de M. le chan. Laurent. Toutefois, comme notre honorab le contradicteur a pris pour point de départ un principe qui ne soutient nullement la critique et qu'une bonne par– tie de son argumentation repose sur ce principe, comme, d'un autre côté, notre thèse qu'il dit résu– nier est tellement amoindrie qu'elle devient mé– c<1nnaissable, force nous est, au risque de nous répéter, de prendre encore une fois la plume ; ce sera, sauf production de titres nouveaux, pour la dernière fois. Nous essayerons, c'est notre but, d'éviter toute polémique irritante ; nous viserons aussi à ne pas affaiblir, par des citations tronquées, la force des arguments de la partie adverse. Cela ne serait pas loyal. Si, dans le feu de la discussion, il nous échappe, contre notre intention, des idées ou des expressions qui ne sont pas du goût de nos con– tradicteu:rs, nous les prions de les attribuer, non à leurs personnes que nous honorons et respectons, mais aux arguments, étranges parfois, qu'ils nous opposent.

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