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- 45 - » adressées à des religieux, et partout vous recon– » na îtrez l'usage constant et unanime de désigner » les membres de l'ordre do Saint-Dominique par >) le lieu de leur origine. >) Mg r ajoute : « Nous » trouvons dans une histoire abrégée du couvent » des Frères Prêcheurs de Paris... la liste chrono– » logique des Frères Prêcheurs qui furent faits » docteurs et qui en&eignèrent dans l'Université » de Paris. L'origine, la patrie de chacun sont in– » diqués en termes p rècis. » (1) M. le professeur Borrel, renchérissant encore sur son noble devancier, écrit (2) les lignes suivantes: « On doit admettre , en effet, que les dominicains » tiennent un livre exact dans" lequel est inscrit » le nom et l'origine de chaque frère prêcheur. » Etayés sur des principes aussi chanceux, nos deux adversaires battent en brèche les prétentions valdôtaines avec une ardeur et un luxe d'érudition dignes d'une meilleure cause. - La preuve, par le nom qu'a porté Innocent V et par le dire des chroniqueurs, voilà donc l'unique cheval de bataille de nos honorés contradicteurs; - à nous de lui percer le flanc. - La preuve par les historiens, voilà le seul retranchement derrière lequel ils s'a- . britent; - à nous de les en débusquer. - A leurs yeux, cette preuve est un c<,>losse qui doit nous écraser; aux nôtres, c'est un colosse aux pieds d'argile. - Nous avons déjà, il est vrai, largement traité ce point dans notre mémoire de 1883. Mais comme M. le prof. Borrel n'a pas, paraît-il, senti la force de nos preuves , que sa réplique fait plus (1) Mgr Turinaz, page 12. (2) Mé!lloire Borre!, p. 8.