BASA

- 46 - d'honneur à son talent d'écrivain qu'à ses qualités de penseur, nous allons essayer de mettre plus en lumière l'inanité, dans le cas présent, de la preuve tirée des chroniqueurs et du nom historique qu'a porté l'illustre dominicain. . . Il nous en coûte de le dire aussi crt1ment, mais, aux assertions soit de Mgr Turinaz soit de M. le prof. Borrel, l'histoire donne un cruel démenti. Voici sur ce point la vérité historique : Il y a des Frères Prêcheurs qui sont mentionnés dans l'histoire par· le nom précis du lieu de leur origine. Il y en a qui ne sont désignés que par leur nom seul de baptême, sans qu'il soit question le moins du monde clu lieu de leur naissance. Il y en a, on peut les compter par centaines, dont le lieu d'origine n'est indiqué que d'une ma– nière très générique. Il y en a, enfin, qui sont connus dans l'histoire sous le nom d'une localité qui n'est pas du tout le lieu de leur naissance. l 0 Nous disons que les enfants de S. Dominique, en assez grand nombre, sont connus par le nom précis du lieu de leur origine. Nous ne discutons pas cette première assertion; elle nous est com– mune avec nos adversaires. 2° Nous disons qu'il y a des dominicains, aussi très nombreux, qui ne sont connus que par leur nom seul de baptême, sans la moindre désignation du lieu de leur naissance. En voici quelques-uns : F. Rodolphe, - F. Ventura, - F. Pierre , - F.