BASA
-47- Thomas, - F. Sadoc, - F. Mannès, - F. Tan– crède, - F. Albert, - F. Odon, - F. Grégoire, - F. Gaudion, elc. , etc. - Ceux-ci étaient con– temporains ou à peu près de Pierre de Tarentaise. Quel service M. le prof. Borre! rendrait à l'histoire si, avec « son registre exact, » il nous renseignait sur le nom patronymique et la patrie de ces illus– tres membres de la famille dominicaine ! L'abbé Rorhbacher (1), historien d'ur.e si vaste érudition, a écrit : « Dès l'été de 1219, le couvent de Saint– » Jacques (Paris) renfermait trente religieux. Par– » mi ceux qui prirent l'habit à cette époque, le » seul dont le souvenir soit venu jusqu'à nous est » Henry de Marbourg. » - C'est donc un fait in– contestable que bon nombre de dominicains ne sont connus que par leur nom de baptême, que bien d'autres nous sont même restés complètement in– connus. M. le prof. Borre!, qui a feuilleté ce célèbre « registre exact, » et Mgr Turinaz, qui a su lire D. Martène mieux que Rorhbacher, feraient une œu– vre excellente, s'ils avaient l'obligeance ile donner connaissance à son continuateur de leurs précieu– ses découvertes. 3° Nous disons qu'un très grand nombre de do– minicains, aussi célèbres dans les annales ecclésias– tiques que Pierre de 'fürentaise, loin d'être désignés par le lieu précis de leur origine, ne sont connus dans l'histoire que par des noms de localité très génériques. En voici encore, entre mille, quelques exemples : Jean de Navare, - Jean de Calabre, - Oderic de Normandie, - Matthieu de France, (1) Edit. II, vol. XYII, p. 490.
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