BASA
-50- mille d'exemples pareils. Saint Nicolas de Tolentin, saint Antoine de Padoue, sainte Marguerite de Cor– tone, etc. etc. ne sont pas nés , qui l'ignore ? dans les villes que leur nom semble désigner. La liturgie ecclésiastique mentionne un saint Jacques de Taren– taise, un saint Pierre de Tarentaise. Nos ingénieux adversaires nous diront-ils qu'ils ont vu le jour en Tarentaise? En preuve, no•1s donneront-ils leur dénomination de Pierre et Jacques de Tarentaise? Nous sommes confus, il fal.lt l'avouer, de tant in– sister sur un fait évident comme la lumière du jour. Mais qu'on nous le pardonne; ce sont nos adver– saires, - est-ce inintelligence volontaire? - est-ce tactique intéressée? - qui nous amènent sans cesse sur le même terrain. Ils devraient enfin se persua– der qu'autre chose est entrer dans le fond de la question, autre chose s'en tenir à la surface des mots. • •• M. le prof. Borre! (1) dit que « nous sommes mal > inspirés, quand nous objectons que la Tarentaise > n'a pas de monuments constatant qu'elle a donné > le jour au pape Innocent V. · Il nous est facile, > continue-t-il, de répondre que l'histoire est un > véritable document, qui a une grande valeur > quand il s'agit d'établir un fait. » L'histoire est un document, qui le nie? ~ais est-ce le seul? Pourquoi donc les études archéolo– giques pour lesquelles notre siècle est si heureu– sement épds ? L'épigraphie, la nnmii:.matique, la sculpture, la peinture, le blason, les traditions lo- (l) Plie S.
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