BASA

-58- seul de baptême ; les autres, par des noms très génériques, quelques uns enfin sont connus par le nom d'une localité qui n'a pas du tout eu l'honneur de leur donner le jour; et c'est là, comme pour Vincent de Beauvais, Henri de Pologne, Alain de la Roche, etc., le cas de Pierre Des Cours. Tout ceci prouve jusqu'à l'évidence que ce fa– meux « registre exact » n'est autre qu'un ballon d'essai. Qu'en disent nos lecteurs? « Si Prodicus et Gorgias ,. revenaient sur les bancs de l'école, con– sentiraient-ils à reconnaître pour leur émule l'in– venteur de cet hypothétique « registre exact ,. ? L'exposé que nous venons de faire épuise, à notre avis, ce côté du débat; c'est une démonstration de la question historique qui nous semble lumineuse. Si nos adversaires résistent à une démonstration aussi précise, tant pis; les lecteurs impartiaux, nous l'es– pérons, ne seront pas du même avis. Quant à nous, nous aimons à nous persuader que nos contradicteurs se soucieront assez de la logique puur ne plus revenir sur cette question, ni sur la dénomination de Pierre de Tarentaise qui ne dit rien, ni sur les afffrmar ions, pour la plupart vagues et inconcluantes des histo – riens, assertions contredites par des monuments ar– chéologiques incontestables. Les faits que nous venons , de citer prouvent avec évidence que l'usage des domi– nicains de désigner les membres de leur ordre par le lieu de leur origine n'était ni constant ni unanime, que le registre dans lequel est inscrit le nom et l'ori– gine de chaque frère, n'est qu'un expédient inventé à défaut de preuves pour les besoins de la cause. • •• Suivons maintenant notre adversaire sur un au-

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=