BASA

-60- » 3• Que le château des Châtelard est debout, " celui Des Cours également; » 4° Que nos monuments et nos chroniqueurs » donnent à l'un le titre d'archevêque, à l'autre » celui de pape, de souverain pontife; » 5° Que les armes des Châtelard sont : d'azur » à la pointe fianquée d'un tour d'argent, le tout » maçonné de sable et surmonté d'une /four de » lys d'or; celles de la famille Des Cours sont plus » simples, probablement comme plus anciennes : " pointe d'argent sur chmnp de sable. » Telles sont, ajoutions-nous, les difficultés contre » lesquelles vient se briser l'hypothèse de Mgr » Turinaz. C'est regrettable qu'un écrivain sérieux » oublie à ce point que les faits, les monuments ne » se détruisent pas avec des hypothèses. » Il semble que, pour un esprit habitué aux dis– cussions historiques, les cinq preuves que nous avions données de l'impossibilité de toute confusion, devaient avoir une certaine valeur. M. le profes– seur Borrel - est-ce encore inintelligence de la force d'une preuve? - est-ce rapidité d'impression? - n'en tient aucun compte. Il ne mentionne qu'à la volée soit la difficulté soulevée par son illustre devancier soit notre réponse. Voulait-il donner à entendre à ses confiants auditeurs que c'était là une trouvaille de son crû ? Voici, en effet, ce qu'il écrit (1) : .: Parce qu'ils " ont produit un personnage du nom de Pierre de > Tarentaise (c'est faux, Pierre III n'a jamais été > appelé Pierre de Tarentaise; pas un historien, > pas un chroniqueur ne lui donne ce nom ; il est (1) Page !O.

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