BASA

- 61 - » connu sous le nom de S. Pierre III, archevêque » de Tarentaise ou bien Pierre de Guillaume du » Châtelard) ils croient naïvement que tout ce · qui » a été dit de Pierre de Tarentaise se rapporte à » celui qui a vu le jour chez eux. Ils oublient ou » feignent d'oublier qu'il y a eu plusieurs Pierre » de Tarentaise, un qui est né à Aoste, de la fa– » mille des Cours, d'après Casalis; il était neveu » de Rodolphe Grossi de Châtelard, auquel il suc– » céda sui· le siége de Tarentaise en 1271; - et » un autre qui fut dominicain, puis pape sous le » nom d'Innocent V et que tous les historiens ou » presque tous font naître en Tarentaise. » En vérité, on doute, en lisant ces lignes, si c'est sérieux ou plaisant; M. le prof. Borre! nous fait là des contes puérils, qui n'ont pas même le mérite de la vraisemblance. Le passage, rep roùuit ci-des– sus de notre mémoire précédent, fait voir si nos chroniqueurs et nos traditions " ont oublié ou feint d'oublier » qu'il y a eu un Pierre III archevêque de Tarentaise. Son nom, sa filiation, son lieu d'o– rigine, ses qualités, son blason, tout est indiqué avec une précision mathématique. Puis on veut nous faire croire qu'il y a eu confusion! Mais, nous dit M. le prof. Borrel, cette confu– sion « n'est pas supposée mais établie avec preuve à l'appui. » Nous allons, au flambeau d'une critique impartiale, examiner la valeur de ces fameuses preuves. Première preuve. - « Vous nous parlez, dit-il » (1), de trois tableaux d'Innocent V au bas desquels » il y a une inscription indiquant qu'il s'appell~ (1) Page 21.

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