BASA
-63- Nous répondons : 2° M. le prof. Borre! ne parle que du portrait de Verrès; sur celui-là il insiste, il s'appesantit, il en transcrit même l'inscription. - Pourquoi? Ah! la bévue de l'inscription donne une ombre de raison à la cause qu'il défend. - Est-il aussi complaisant pour transcrire l'inscription des deux autres tableaux que ·nous possédons? Tout y est irréprochable; aussi M. le prof. Borre! n'en souffle mot, il passe dessus comme le chat sur la braise. Bien plus, par le contexte de sa phrase, il semble vouloir donner à entendre à ses bons lecteurs que les inscriptions de nos tableaux sont toutes fautives. Car, en signalant la prétendue con– fusion de nos portraits, il emploie le pluriel. - Tactique, nous semble.:t-il, d'une position fausse, pour ne rien dire de plus. Pour l'érlification de M. le prof. Borre!, nous re– produisons ici les inscriptions des 1leux autres portraits. Voici cella du portrait de la Salle: Beatus Petrus De Curys, Augustanus e parocchia Salœ, vocatus Innocentius Quintus Pontifex Ma– ximus. Beatus Innocenti'lis Quintius vixit in pontificatu quinque men~es et quinque dies et fuit centesimus octuagesimus tertius papa, electus anno 1.276. Y a-t-il l(Ue!que confusion dans cette inscription? Qu'en dit M. le prof. Borre!? Le portrait que pos– sède la. famille d'Entrèves porta le texte suivant : Beatus Petrus de Ouriis Augustanus a Parocchia Salœ Vocatus Innocentius Quintus Pontifex. Comment, avec des textes aussi précis sous les yeux, oser affirmer que tout cela se rapporte à Pierre III, archevêque de Tarentaise! Nos portraits portent tous les trois la tiare, les Q.oul:>les clefs, les
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