BASA
-64 - armomes de la famille Des Cours, une inscription attestant, dans un langage différent, l'identité du personnage; puis on veut nous faire croire qu'il y a eu confusion! Quand nos adversaires veulent, avec des arguties aussi futiles, éliminer de la thèse la valeur de nos monuments, ils ne peuvent être pris au sérieux. Nous répondons : 3° s'il fallait rejeter tous les historier.s, tous les monuments qui, au milieu'ëfe faits vrais, contiennent des erreurs de détail, où en serions-nous? Ni Rorhbacher ni Cantù, ni Darras n'ont la prétention d'être vrais dans tout ce qu'ils ont écrit. Nous répondons : 4° quoi.qu' il en soit, le peintre de Verrès, malgré son erreur, est un témoin irré– cusable de la tradition, vivante à cette époque autour de lui, qu'un personnage du diocèse d'Aoste, de la paroisse de la Salle, de la famille Des Cours, archevêque de Tarentaise ou de Lyon, n'importe, que ce personnage, dieons-nous, a ceint la tiare dans le xm• siècle; et ainsi, malgré sa bévue, le portrait de Verrès lui-même, comme nos autres portraits, est un témoin digne de foi qui dépose en faveur de l'origine valdôtaine de l'illustre do– minicain . Quant à ce que M. le professeur ajoute que le portrait de Verrès représente un personnage de 65 ans environ, ayant sur la robe une étole blanche, semée de croix noires, qui dit être le pallium des archevêques de Tarentaise, il nous semble que, s'a– gissant d'un peintre qui a dessiné sur toile plus de trois cents ans après la mort du personnage qu'il représente, c'est pousser l'exigence jusqu'au ,ridicule. 1\(. le prof. Borre~ est-ii assez 11aïf pour
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