BASA

-65- croire que tous les portraits des souverains pontifes, peints en mosaïque dans la basilique de Saint-Paul, sont les images photographiques de saint Lin, de saint Clément, d'Adrien I••, d'Innocent III ou d'Ho– norius III? - Est-ce que, par exemple, le pallium des archevêques de Tarentaise différait de celui des archevêques de Lyon? M. le prof. Borrel sait-il nous le dire? - Poser ces questions, c'est les ré– soudre. Il nous semble donc, et nos lecteurs partageront notre avis, que la preuve que M. le professeur prétend donner de notre confusion n'en est pas une; les Français appelleraient cela une chicane d'allemands. Il est encore à remarquer que nos trois tableaux diffèrent complètement entre eux; ils diffèrent dans l'inscription, dans l'attitude, pour l'âge et l'auréole; signes évidents qu'ils appartiennent à diverses é– poques, qu'ils sont dûs à divers pinceaux, que l'original qu'ils ont copié n'était pas unique. Il est bon, de plus, que notre honorable contradicteur sache que le portrait de la Salle, jusqu'en 1846, époque de la reconstruction de l'église paroissiale, occupait une place distinguée dans l'intérieur même du temple, sur le pilier en face de la chaire ; et cela au vu et au su des évêques 1>riginaires de la Savoie qui ont siégé à Aoste, sans qu'ils aient fait à ce sujet la moindre observation, tant leur opi– nion relativement à l'origine valdôtaine du pape Innocent V était conforme à celle de leurs diocé· sains. • •• Seconde preuve que M. le prof. Borre! donne de notre confusion. - Les trois tableaux en ques- 5

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