BASA

-68 - ceu lC.-là et plus éloignés de nous, qui n'avaient aucune idée ni des divisions de nos petites vallées alpestres, ni de nos traditions, ni de nos monu– ments. M. le prof. Borre!, on le voit, se bat contre des moulins à vent, quand il nous fait un procès à l'occasion de Mgr Della Chiesa ou de Casalis. Nous qui ne nous appuyons nullement sur ces autorités, nous sommes à l'abri de ses attaques. • • • Il est une chicane, de l'invention celle-ci, de M. le prof. Borre!, que nous ne pouvons passer sous silence. La voici : Il veut faire croire à ses béné– voles lecteurs que la tradition qui fait naître In– nocent V à Aoste, « date de la fin du xvn• siècle. > Nous en connaissons, ajoute-t-il, la source; c'est > une confusion manifeste entre deux personnages > qui ont porté tous les deux le nom de Pierre de » Tarentaise. On ne nous oppose rien qui soit cer– > tainement antérieur au xvn° siècle. De cette date » nous avons trois tableaux (au moins un) et un > seul historien, Della Chiesa; mais tableaux et > historiens ont été pris en défaut; nous avons » constaté une confusion (1 ). > Notre adversaire parle avec une assurance sur– prenante. Dans les quelques lignes que nous ve– nons de transcrire, il avance des propositions qu'il lui est impossible de soutenir. 1• Comment sait-il que nos traditions datent de l'époque par lui assi– gnée? Sait-il ce que l'on pensait, ce que l'on disait, ce que l'on écrivait à Aoste à la fin du xvn° siècle? (1) Pages 24, ~·

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