BASA

72- noble Jean-Gaspard Gal, fils d'Antoine et de Nico– line Bozel; et ainsi tout le domaine Des Cours passa entre les mains de la famille Passerin d'En– trèves. La simple exposition de cette généalogie, con– statée au · reste par des documents authentiques, ne démontre-t-elle pas aux moins clairvoyants que les d'Entrèves n'ont fait que conserver, comme un précieux souvenir de famille, un portrait, qu'ils ont trouvé appendu aux murs de l'antique manoir? Toute autre explication ne peut avoir sa raison d'être. Que vous en semble, M. Je professeur? La généalogie et le blason des Châtelard, famille de Pierre III, pouvaient-ils être ignorés des Bozel, des Maillet, des d'Entrèves, tous habitants de la Salle? Nous lui demandons : 4° - et c'est ici surtout, que M. Bor rel doit être passablement embarassé, - com– ment ferez-vous avaler à. vos lecteurs que Léonard Roncas, ministre des finances de nos Ducs de Savoie, président du ministère, chefde vingt-trois ambassades dans les différentes Cours de l' Europe, ambassa– deur à Rome sous deux pontif es, comment, disons– nous, ferez-vous avaler à. vos lecteurs que ce per– sonnage, occupant une position sociale aussi élevée, ait eu la folle prétention de ranger dans son bril– lant manoir, parmi les gloires va!dôtaines, un pontife auquel nulle charte, aucun monument an– térieur n'assignaient pour berceau la Vallée d'A– oste? Ne craignez-vous pas de leur occasionner une mortelle indigestion ? Comme nous l'avons déjà. fait observer ailleurs, les Roncas ne pouvaient ignorer qu'Innocent V s'ap– pelait Pierre de Tarentaise, mais ils savaient aussi

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