BASA

-73- qu'il appartenait à la Vallée d'Aoste par la nais– sancé, que la Salle était sa patrie. Oh! c'est bien ici le cas de dire que nos adversaires, en avançant que nos traditions datent de la fin du xvn• siècle, « frisent le ridicule », Nous sommes entièrement persuadés que M. le prof. Borrel est un homme d'intelligence et d'éru– dition; mais, nous l'en prions, qu'il n'en fasse pas le monopole; qu'il veuille bien supposer que les moines du couvent de Verrès, que les curés et les habitants de la Salle, que les nobles Passerin d'En– trèves, que les Roncas père et fils, ces homm_es si haut placés, avaient, eux aussi, une petite dose d'intelligence et de bon sens, et qu'ainsi il leur était moralement impossible d'inaugurer une tra– dition qui n'aurait jamais existé. Nous pourrions ajouter encore que soit la grande salle du château Des Cours soit la façade de l'an– tique chapelle du château, comme M. le prieur Gal s'en est fü;suré et comme il l'atteste dans ses mémoires, étaient ornées du portrait et des armes d'Innocent V, avec celles des Glassard et des Bozel. Malheureusement, en recrépissant les murailles, tout a été effacé. Ces ornementations, on n'en peut douter, étaient antérieures à la fin du xvn• siècle. Mais à quoi bon insister? Qui ne sait qu'en s'ob– stinant contre la vérité, on tombe dans l'absurde? A M. le prof. Borrel, si exigeant et si pointil– leux vis-à-vis de nos monuments, nous voudrions bien dire : de vos monuments de la Tarentaise, vous n'en parlez pas! De vos portraits, de vos blasons, de vos inscriptions, vous n'avez mot à dire! Si vous étiez à même de nous indiquer un seul monument, fût-il de la fin du xvn• siècle,

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=