BASA

75 ..... Les armes de ce pontife se voient sur les trois tableaux dont nous venons de parler, à Verrès, à la Salle et dans les salons de la famille d'Entrèves; elles étaient visibles sur la façade de l'antique chapelle Des Cours et sur le mur méridional du château de cette famille, et ce qui est plus élo– quent, dans une salle du château de St-Pierre, dé– corée de 1605 à 1640 par les célèbres Roncas, salle qui ne contenait que des illustrations valdôtaines (1). M. le prof. Borre!, pour atténuer la force de cet argument, suppose 1° que les nobles Roncas avaient quelque lien de parenté ave1~ la famille Des Cours. - Il n'en est rien; la famille Roncas n'était pas valdôtaine; elle était originaire de la Suisse. - 2° « Il resterait à examiner, dit-il, la valeur de ce » témoignage. C'est un historien, ajoute-t-il, (faisons– > lui cet honneur) du xvn• siècle. Il pèse peu dans » la balance contre les nombreux témoignages » d'historiens antérieurs appartenant au x1v•, xve » et xv1e siècles (2). > Que M. le prof. Borre! nous le pardonne; mais cette phr.ase a dû glis~er inaperçue de sa plume trop facile. - N'oublions pas que les Roncas, père et fils, ont été ministres de nos ducs durant une carrière de 60 ans au moins, qu'ils ont été ambas– sadeurs dans toutes les cours principales de l'Eu– rope, entre autres, à Rome, auprès de deux sou– verains pontifes; n'oublions pas non plus que le blason, à cette époque, jouait un rôle immense dans la haute société, qu8 le château de Saint-Pierre était le rendez-vous de la noblesse savoyarde, pié- (1) Mém. Bethaz, page 34. (2) .M:ém. Borre!, page 26.

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