BASA
-77- château de Saint-Pierre; mais, ajoute-t-il, ce ne sont pas les mêmes. • Remarquons d'abord que la forme est la même ; le métal, le même ; dans les unes com– me dans les autres, le champ est d'une seule couleur et d'un seul métal, sans autre figure quelconque. Tout ceci dans la science héraldique est d'une im– portance capitale. Voici la différence : dans les auteurs cités ci– dessus, le champ est de gueule; au château de St-Pierre et sur nos portraits, le champ est de sa– ble. - Nous avions dit, dans notre mémoire, que cette différence est insignifiante. M. le prof. Borre! a la bonne fois de l'avouer. « Au premier abord, » dit-il, cette explication ne paraît pas invraisem– • blable. » A la bonne heure! - « Mais, ajoute– » t-il, cette explication devient inadmissible après » le portrait si flatté que M. Béthaz nous fait des » Roncas, de leur science, de leur fortune, de leur » situation. » Observons, en passant, que ce n'est pas nous, mais les historiens, M. le chev. Aubert, entre autres, qui ont fait le portrait des Roucas (1). « Si de Roncas, continue M. Borre!, était un si » habile homme, comment a-t-il laissé peindre un » champ de gueule pour un champ de sable (2). » Notre adversaire a l'air d'attribuer cette différence à l'ignorance, à l'incapacité de Roncas qu'il ap– pelle par dérision « un habile homme. » Quant à nous, il nous semble bien plus naturel de l'attri– buer à l'inadvertance, non pas des décorateurs du (1) .Mémoire Bèthaz p. 32 et 40. 12) M. Borre! s'est trompé ici, il voU'l!li' dire un champ de sable pour un champ de gueule. ·
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