BASA
- 78 château de Saint-Pierre, mais des éditeurs de Platina. Parmi les ouvriers adonnés à ces travaux, il est bien facile qu'il s'en soit rencontré quelques-uns qui, ou par ignorance ou par inadvertance, n'ont fait attention qu'aux figures et aux couleurs appa– rentes des armoiries, sans donner d'importance à la direction: des hachures qu'ils n'auront regardées que comme accidentelles. En preuve, nous citerons une autorité que M. Borrel ne récusera pas, celle de Mgr Turinaz. En parlant des armoiries gravées par Ciaconio, il dit « qu'elles laissent beaucoup à » désirer au point de vue de l'indication des cou– » leurs, et qu'il est par conséquent difficile de » blasonner exactement » (1). Que M. Borrel ne se hâte dune pas trop d'attribuer aux nobles Roncas ur..e distraction, au reste insignifiante, qui peut, avec bien plus de raison, être attribuée a des dessi– nateurs de second ordre, aux dessinateurs de Platina. Au reste, nos adversaires qui poussent, vis-à-vis du blason, l'exigence jusqu'à cette limite, seraient– ils assez complaisants pour nous indiquer, dans les familles nobles de la Tarentaise, quelque blason qui ait des traits de ressemblance avec ceux que les auteurs donnent à Innocent V ou comme cardi– nal ou comme Pape? Pour leur épargner la con– fusion d'une réponse négative, nous empruntons la parole de l'écrivain le plus autorisé de la Savoie, M. Costa de Beauregard. D'un trait de plume, il anéantit pour eux tout espoir. Le 25 février 1843, il adressait à M. le prieur Gal la lettre suivante : « J'ai parcouru toutes les notes et les documents » héraldiques de mes cartons avec le plus grand CH Mémoire Turinaz, p. 40.
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