BASA

-83- archéologiques sont, très souvent, les sources mê– mes où les historiens doivent puiser. Nous en sommes certains, M. Borre!, comme professeur, n'ignore pas ces choses-là. Quatrième distraction. - « La ville de Taren– taise a si peu disparu, dit M. Borre!, qu'elle existe encore aujourd'hui. » A ce sujet, il s'écrie : « Ce ne » sont pas les historiens qui sont dans l'erreur, > c'est M. Béthaz (1). » Laissons ici la parole à M. Million, compatriote de M. Borrel, vicaire gé– néral du diocèse de Moûtiers, né et résidant en Tarentaise, personnage érudit et faisant autorité. « Les écrivains moins anciens, dit-il, ont générale– >> ment traduit Petrus de Tarentasia par ces mots : » Pierre natif de la ville de Tarentaise. Ces au– » teurs IGNORAIENT que cette ville, Darentasia, » DÉTRUITE bien avant le siècle de Pierre, avait » transmis son nom à la province dont elle était » la capitale. » Au langage si clair, si précis de M. Million vient se joindre le témoignage de tous les géographes. - C'est M. Béthaz, n'est-ce pas? qui est dans l'erreur. - Même distraction, quand notre adversaire parle de la ville de Cen– tron comme existante aujourd'hui. - Quant à ajouter que l'exemplaire du mémoire qui nous est adressé porte sur la bande le cachet de la poste avec l'inscription · : Moûtiers-Tarentaise, ce n'est ni plus ni moins qu'une puérilité. Qui ne sait que Moûtiers est une ville de la Tarentaise! Cinquième distraction. - « Le comté de Taran- (i) Page 6.

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