BASA

- 86 - mais on doutait si, anciennement, cette paroisse s'appelait Saint-Didier. Quand nous avons vu que Mgr Turinaz ne reconnaissait point de vallée de Saint-Didier en Tarentaise, quand, surtout, nous avons vu que le Congrès des Sociétés savantes sa– voisiennes avait donné pleine adhésion à l'argu– mentation de son évêque, nos incertitudes ont cessé; nous avons embrassé nous-mêmes l'opinion de nos v.iisins, censés mieux renseignés que nous sur la géographie des petits vallons de leur pays natal. Eussions-nous soupçonné l'erreur, qui peut nous faire un crime d'avoir saisi avec empressement une arme qu'un adversaire maladroit nous mettait en– tre les mains? Qui, à notre place, n'en aurait fait autant? Nous avons donc raisonné, d'après les données de nos contradicteurs, comme si le Saint– Didier en question fut celui du Valdigne. M. le prof. Borre!, sous l'empire de ses fréquentes distractions, n'a pas remarqué que la bévue, la méprise, l'erreur venait, non pas de nous, mais de nos adversaires. Voici ce qu'il écrit (1) : « Ces documents n'ont été produits au débat que par suite d'une lourde méprise (de qui?). M. Béthaz a confondu Saint-Didier d'Aoste avec Saint-Didier de la Bâthie. » Ce n'est pas assez; les pérégrinations de son imagination continuent : « Parce qu'il y a (2) un Saint-Didier à Aoste, dit-il, les Valdôtains croient à tort que tout ce qui a été dit de Saint-Didier se rapporte à Saint-Didier d'Aoste. » Pas encore assez ; le voyage aérien de notre ad– versaire distrait se prolonge. Ecoutons-le. Après (il Page i7. (2) Page 20.

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