BASA

- 87 - avoir dit que nous avons confondu Saint-Didier de la Bâthie avec Saint-Didier du Valdigne, il prend de là occasion de bâcler un argument de sa façon. « De même, dit-il, parce qu'ils ont produit un per– sonnage du nom de Pierre de Tarentaise, ils croient naïvement que tout ce qui a été dit de Pierre de Tarentaise se rapporte à celui qui a vu le jour chez eux. » Cette distraction, paraît-il, était à l'état chroni– que. Voici comment il continue (1): « Il y a aussi des géographes qui savent qu'il y a un Saint-Didier à Aoste et un Saint-Didier en Tarentaise; mais vous, vous ne le savez pas ou du moins vous avez paru l'ignorer, puisque vous les avez confondus. > M. le prof. Borre) nous a fait tous ces compliments, quoiqu'il sût de source certaine que l'erreur venait tout entière de nos adversaires. En vérité, nous briserions notre plume si, au sein d'un congrès de sociétés savantes, nous étions surpris en de pareilles distractions. • •• Huitième distraction. - Notum fit omnibus per Tarantasiam habitantibus, disent les bulles d'Alexan– dre III et d'Honorius III (2). M. Borre! n'a point remarqué que ces bulles, adressées Tarentasiensi episcopo, comprenaient les trois diocèses de Moû– tiers, de Sion et d'Aoste. Donc le mot Tarentaise, comme nous le disions, s'étend, dans le sens de ces pièces officielles, au delà des limites du diocèse de Moûtiers. Alors que la Tarentaise était le siège d'un archevêque, le mot Tarentaise avait un sens (1) Page 21. (2) Mém. Bèthaz, page 13.

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