BASA

- 90 - mettez-vous d'accord avec vous-même. - Mais c'est là le propre de la vérité; l'erreur a toujours une attitude embarrassée et changeante. . . Onzième distraction - M. le prof. Borre! avoue, avec l'histoire, que la décoration du château de Saint-Pierre sur Aoste n'est pas postérieure à l'an 1640 : il reconnaît aussi que l'ouvrage chronolo– gique de Mgr Della Chiesa n'a été publié qu'en 1645 (1). Après avoir posé ces antécédents, il veut que ce soit Mgr Della Chiesa qui a induit les Roncas en erreur! Singulier ouvrage que celui de Mgr de Saluces, qui a été lu, répandu avant d'a– voir été édité! M. Borrel a également ou·b!ié que les nobles Roncas, sans s'inspirer de l'ouvrage de Mgr Della Chiesa, n'avaient qu'à consulter les bla– sons de Platina, de Ciaconio et autres pour décorer leur château des armes d'innocent V, leur compa– triote, blasons bien antérieurs à Della Chiesa. • • Douzième distraction. - « Les tableaux qu'on nous oppose, dit notre ad versa ire (2), portent gra– vée cette confusion (la confusion des deux Pierre). - Encore ici, M. le prof. Borre! était sous l'empire d'une grave distraction. Il ne s'est donné la peine que de lire l'inscription du portrait de Verrès; cellos des deux autres portraits, il ne les a pas même aperçues. Car, s'il les avait lues, jamais il n'aurait osé tromper ses auditeurs en parlant au pluriel. Un seul portrait, comme nous l'avons déjà fait observer, porte une méprise; les deux autres (i) Page 26. l2l Page 29.

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