BASA

- 91 - sont tout à fait irréprochables. Quelqu'un dirait: est-ce bien loyal? - Quant à nous, nous nous con– tentons de dire qu'un écrivain nerveux, impression– nable, est &ouvent distrait. Treizième distraction. - « Les 3• et 4e documents qu'on nous oppose, dit M. le professeur (1), comme péremptoires.... » Ici encore, M. Borre!, pour nous avoir lu avec trop de précipitation, nous fait em– ployer une expression qui n'est pas dans le texte. Ce n'est pas dans nos habitudes de prendre ces allures pédantesques. Voici nos expres~ ions : « Il nous semble çue ce document jette un grand jour sur la question et qu'il nous fait toucher du doigt que le diocèse d'Aoste, la vallée de Saint-Didier, entre autres, éta ient dans le style ecclésiastique confondus avec la Tarentaise (2). » Il y a une dif– férence entre péremptoire et il nous semble. Après nous avoir fait dire ce que nous n'avons pas dit, M. le prof. Borrel conclut (3) : « Ainsi tombe, comme un château de cartes, la belle ar– gumentation de M. Béthaz, affirmant que le pape Innocent V était né à la Salle, commune de la vallée de Saint-Didier, dépendance, croyait-il, de l'archevêché de Tarentaise. '1> Ce croyait-il est im– payable. Cuique suum. - Nous avuuons que nous avons eu tort, grand tort, de trop nous fier à la science géngraphique de Mgr Turinaz et à la trop con– fiante complaisance de l'académie de la Val d'I– sère. Aussi nous retractons-nous volontiers et nons (1) Page 17. (1) Mémoire Béthaz, p. 16. li) Page 18.

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