BASA

- 92'- déclarons que, induits en erreur par nos adver– saires, nous avons cru faussement que la va llée de Saint-Didier d'Aoste était une dépendance de l'ar– chevêché de Tarentaise. Toujours distrait, M. Borre! n'a point remarqué, lui, que « la lourde méprise » venait non pas de nous, mais da nos voisins. Quoiqu'il en soit, il y a loin de là à dire que notre argumentation tombe « comme un château de cartes » comme si c'était l'unique argument que nous ayons produit au débat! Voici la vérité: l'erreur de Mgr Turinaz nous avait fourni une manière d'argumenter que M. Borre!, comme pro– fesseur, doit bien connaître, ce qu'on appelle à l'école un argument à fortiori. - Quand M. le chan. Laurent a publié son mémoire, « la lourde méprise » de nos contradicteurs n'a vait pas été faite encore; notre thèse, toutefois, était debout et faisait son chemin dans le monde littéraire. Notre argumentation est donc bien loin de reposer um– quement sur l'erreur en question. Quatorzième distraction. - « C'est par suite » d'une confusion analogue, éait M. Borre! (1), qu'il » existe à Aoste, depuis le XVIIe siécle, une tradition « d'après laquelle Innocent V serait né à la Salle, » de la famille des Cours.... Oui, M. le chanoine, » continue notre contradicteur, vous, vous savez » tout cela; mais les auteurs des tableaux que vous » nous opposez ne le savaient pas.... » Il ajoute : « nous ne le nions pas, cette tradition, elle date » du XVII• siècle. Nous en connaissons la source; » c'est une confusion manifeste entre deux person- (1) La confusion entre Saint-Didier d'Aoste et Saint-Didier de Taren– taise. Nos lecteurs savent en ce moment a quoi s'en tenir.

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