BASA

-95- d'être constant et unanime que l'histoire lui donne des milliers de démentis formels; 2° Que la dénomination générique de Pierre de Tarentaise ne dit rien ni pour ni contre; 4° Que la confusion de deux personnages du nom de Pierre est moralement impossible, comme le prouvent évidemment les documents et les bla– sons du xvn• siècle, qui donnent à l'un le nom de Pierre IH, archevêque de Tarentaise avec le blason des Châtelard; à l'autre, le nom d'Innocent V avec les armes de la famille Des Cours; 5° Que nos traditions ne peuvent dater de la fin du xvn° siècle puisque Ciaconio et Platina, au– teurs du xv• et xvr• siècles donnent à Innocent V les armoiries de la famille des Cours ; 6° Que, pour dissiper les ombres qui couvrent le berceau que nous cherchons, ce n'est pas la lu– mière vacillante et incertaine d'écrivains étrangers, normands, espagnols ou italiens qu'il faut suivre, mais celle que projettent les deux diocèses ri vaux, .de Moûtiers et d'Aoste; 7° Que la Tarentaise, par son silence forcé, avoue qu'elle n'a pas un monument local, pas un seul, à nous opposer : ni une charte, ni un blason, ni une médaille, ni un portl'ait, ni une inscription, ni une tradition soit sur le lieu précis de sa naissance, soit sur la famille qui aurait pu lui donner le jour; il résulte, en un mot, qu'en fait de preuves locales, la Tarentaise n'a pas un seul monument en fa~ veur de sa thèse; 8° Que, dans le diocèse d'Aoste, au contraire, ces souvenirs abondent : 1° une tradition incontestée désigne et le lieu précis de sa naissance, et le châ– teau debout encore, qui l'a vu naître, et la famille

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