BASA
-97- le prieur Gal (1); - 2. M. le général Loche, prési– dent de l'académie de Savoie, savoyard lui-même, qui, dans ses Notices siir la Vallée d' Aoste, compte un pape parmi les célébrités valdôtaines; - 3. notre chroniqueur de Tillier qui consigne cette tradition dans ses écrits; - 4. les barons de Roucas qui, dès 1640, inscrivent en lettres d'or cette tradition sur les lambris de leur somptueux manoir; - 5. les décorateurs de la chapelle des Cours à la Salle, ornée on ne sait à quelle époque précise, mais tout porte à le croire, avant 1600, qui ont « sur le mur méridional, vers l'angle sud-ouest, dépeint le portrait d'innocent V avec ceux de . plusieurs autres mem– bres de la famille des Cours »; - 6. les décora– teurs de la grande salle du château qui, vers la même époque « y ont dépeint les armes de cette famille avec le nom d'innocent V » (2). Voilà bien une trad.ition ancienne, imménioriale, puisqu'aujourd'hui même nous pouvons la suivre jusqu'au xv1• ou xvu 0 siècles. Si nous ne pouvons en suivre plus loin les traces, c'est qu'en 1518, un incendie a malheureusement consumé une partie des archives de la Cathédrale. Cette tradition est constante. Le Valdôtain du xrx• siècle, comme celui du xvn•, nous montre au châ– teau des Cours le berceau de celui qui a porté le pom d'innocent V. Elle est uniforme. A ce sujet, point de doutes, vo~nt de contestations. Seulement, il est bon que les ( l ; Mèmoire Lauren t, p. 27-28 (~ ) Ms de M. Gi t.
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