BASA

-99- au frontispice de cette brochure. l~ ous engageons nos adversaires à l'étudier attentivement. D'une part, ils pourront voir notre entière bonne foi, de l'autre, se convaincre à leur aise que nos aïeux n'ont point du tout confondu Innocent V avec saint Pierre III, archevêque de Tarentaise. Couronne monacale, - laine blancqe du domini– cain, - scapulaire noir, - insignes du docteur, - pallium, - clef, - armes, - nom patronymique, - âge indiqué par la chevelure commençant à grison– ner, - inscription désignant avec précision et le lieu de la naissance et l'année de son exaltation et la durée de son pontificat et l'ordre chronologique qu'il occupe dans la série des papes : tout, dans ce portrait, est reproduit avec une précision que l'on peut dire mathématique. La vie de l'illustre pontife, dans ses grandes lignes, y est écrite bien plus en détail que dans Besson. Ce portrait n'est pas seul; nous en avons deux autres. Comment expliquer la présence de ces ta– bleaux dans notre diocèse? - A nos adversaires, la solution de l'ardu problème. Ces portraits ne da– tent pas du ux• siècle; ils sont là dans la place qu'ils occupent bien avant que Besson fut né. Que le titre de Beatus, donné par les peintres à leur héros, n'effarouche pas trop nos adversaires. Muratori a dit de ce pape: obiit non vulgari sanc– titatis fama; Ughelli a écrit à son sujet : sanctita– tis laude praestantissimus. Dans la galerie des pein– tures de la salle capitulaire de l'ancien couvent des dominicains à Trévise, dont nous parlerons ci-après, sous le médaillon où est dépeint le portrait d'Inno– cent V, il y a cette inscription : in multus clarit virtutibus et miràculis. Ce pontife a évidemment

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