BASA
- 100 - laissé une haute idée de sa sainteté; rien d'étonnant donc que le peintre l'ait qualifié de Beatus. Dans cette galerie de Trévise , il y a le portrait de plusieurs membres de l'ordre des Frères Prê– cheurs qui portent, comme notre portrait, le titre de Beatus : B. Guidoj - B. Mauriz io d' Ungheriaj - B. Pietro .Palludanoj - B. Agostino d' Unghe– riaj - B. Ambrosio di Sienaj - B. Vincenz o di Beauvais, etc. etc. Il ne conste nullement que ces personnages aient été béatifiés ou canonisés par l'Eglise. Il nous semble que rien ne prouve la faiblesse de la cause de nos adversaires comme les subter– fuges auxquels ils sont obligés de recourir pour atténuer la force de nos preuves. Faire à nos pein– tres un crime impardonnable pour avoir donné à leur personnage le titre de Beatus j pour ce crime, décréter leur incompétence, bien plus, pour ce mo– tif, prononcer ex catedra la déchéance de tous nos portraits; ce n'est ni plus ni moins que nous dire : Vous avez raison. · Troisième fait incontestable. - On rencontre à Aoste, nulle part ailleurs, un blason qui est, sinon identi– que, du moins le seul qui ait de l'analogie avec celui que les auteurs les plus anciens donnent à Innocent V. De Glen, Ciaconio, les éditeurs de Pla– tina (puisque M. Pascalein ne veut pas que ce soit Platina lui-même); tous ces auteurs, quoique placés à de grandes distances les uns des autres : l'un es– pagnol, l'autre belge, le troisième, italien, donnent,
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