BASA

- :!Oi - dès 1600, 1601, 1613, à Innocent V: pointe d'argent sur chmnp de gueules; les armes de la famille des Cours sont : pointe d'argent sur champ de sable. Que nos lecteurs veuillent bien remarquer : 1° que la forme de l'ècu est la même ; 2° que la for– nie du losange est la même; 3• que l' èmail est le même; 4° que dans l'un comme dans l'autre, le champ est d'une seule couleur et d'un même èmail. Nous faisons ici appel à l'érudition et à la fran– chise de M. de Foras: est-il vrai, oui ou non, que cette analogie, dans l'art héraldique, a une grande importance? M. Eysenbach a écrit : « Dans une ar– moirie, la partie la plus importante, c'est l' ècu , puisque c'est lui qui... nous indique quel est son possessew·. » Aussi M. de Foras aurait-il été plus poli et plus exact si, au lieu de parler de la lan– terne de Diogène, il avait dit que les armes de la famille des Cours ont de l'analogie avec celles d'in– nocent V comme un bec de lumière électrique de douze chandelles en a avec un de seize. Nos adversaires peuvent consulter toutes les col– lections héraldiques de France, d'Italie, de Savoie, voire même de Tarentaise; nulle part ils ne trouve– ront des armes qui aient quelque analogie avec cel– les d'Innocent V. Mais on nous dit: pourtant ce ne sont pas com– plètement les mêmes; les unes portent : champ de gueules, les autres, champ de sable. D'où vient cette différence? Nous, à notre tour, nous demandons : comment est-il arrivé que les .éditeurs de Platina, en 1626, ont donné à Innocent IV les armes d'Innocent V et rbciproquement? - Vous nous répondez : c'est une méprise, une bévue des ouvriers compositeurs.

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