BASA

- i02 - Nous continuons : comment est-il arrivé que les éditeurs de Ciaconio, en 1630, ont donné à Innocent V les armes de Bertrand, archevêque d'Arles? - Vous nous r épondez encore : méprise des ouvriers com– positeurs. Comment est-il arrivé que, dès 1659, lE:i minime Gorgeus et d'autres auteurs après lui, ont avancé que de Glen donnait pour blason à Innocent V de sable à la pointe d'or? ( 1) Vous nous répondez : distraction, inattention des dessinateurs. Voyez que de méprises, que de bévues de la part des ouvriers compositeurs, sans sortir du person– nage qui nous occupe! Une inattention pareille ex– plique facilement la différence que l'on remarque entre les armes du pape Innocent V et celles de la famille des Cours. Aussi, au risque de recevoir une nouvelle rebuffade de la part de nos illustres maî– tres, nous maintenons notre affirmation et nous di– sons que cette différence ne peut être qu'acciden– telle. Celui qui prendrait la peine de faire une étude un peu attentive de toutes les éditions de de Glen, de Platina, de Ciaconio se convaincrait bien facile– ment que ces méprises ne sont pas rares. Mgr Bar– bier de Montault (il est compétent dans la matière celui-là) parlant des gravures de Ciaconio dit ex– pressément « qu'elles laissent beaucoup à désirer au point de vue de l'indication des. couleurs et qu'il est par conséquent difficile de blasonner exacte– ment. » (2). (t) M. Pascalein, p. 19. (2) Mgr Turinaz, p. 40.

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