BASA

- :104 - sité les vieux castels, !es collections héraldiques des siècles passés; avec ces ressources, il a été renseigné sur les blasons des familles nobl~s dont il étudiait les armes. Eh bien, ce qu'a fait M. de Beauregard, c'est ce qu'ont fait M. le prieur Gal et tous les col– lectionneurs de blasons, c'est ce qu'ont fait nos pein– tres, nos décorateurs, les Roucas entre autres, les Glassard et les Bozel; ils avaient alors, à ce sujet, des documents que nous n'avons plus. M. de Foras ne doit pas oublier que la descen– dance mâle de la famille des Cours ne s'est éteinte qu'en 1480, deux cents ans après la mort du pape. Cette famille avait un blason; ce blason était connu. De plus, la descendance féminine de cette famille a subsisté depuis. Les nobles Glassard et les Bozelli, héritiers successifs du château des Cours, ne pou– vaient ignorer les armes de la famille à laquelle ils étaient alliés. A. M. Foras qui a l'air de s'étonner que l'on ait pu « à la distance de quatre cents ans », avoir con– naissance des armes de la famille des Cours, nous nous permettons encore de demander : Comment de Glen, Ciaconi, les éditeurs de Platina etc. etc., ont-ils fait pour blasonner les armes des papes morts cent, deux cent, trois cents ans avant eux'? Vous nous répondez : ils ont consulté les monuments de l'antiquité, ils se sont enquis des armoiries des fa– milles dont ces papes tiraient l'origine. Et voilà expliqué le mystère qui embarrasse un savaut de la force de M. de Foras! Ce sont là des chcses si élémentaires que vrai– ment nous nous étonnons, à notre tour, d'être chi– canés de cette façon. M. de Foras ajoute : « qu'il me laisse lui dire

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