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-7- Junte de Revision se trouva ainsi composé de dix– sept membres. Sur les observations de Mgr Gromis et du clergé au sujet des dîmes et de la violation de certaines immunités de l'Eglise d'Aoste, quelques articles du Coutumier furent revus et modifiés; il en fut de même, ensuite des protestations de plusieurs sei– gneurs pour certaines prérogatives, substitu lions fidéicornmi:::;saires et droits de juridiction. On en était à l'an 1584 et la rédaction du Cou– tumier touchait à sa fin. Restait à en obtenir l'ap– probation de Son Altesse, qui chargea les présidents mêmes des Sénats du Piémont et de Savoie et un auditeur de la Chambre des Comptes d'examiner ce travail et de lui en soumettre leurs appréciations avec les corrections opportunes. Le Duché, à son tour, envoya à Turin, en mars 1585, Philibert Bornyon, lieutenant au bailliage, l'avocat Claude d'Avise et le secrétaire Bellesi pour y procéder, de concert avec les délégués du Prince, à la dernière revision du Coutumier. Leur travail achevé, Mgr Ginod et les trois députés valdôtains furent de retour à Aoste le 29 juin suivant. Séance du ~4 octobre U~SS. I. - Dans une étude, lue en ce jour, sur la mai– son natale de saint Anselme, archevêq1ie de Cantor– béry, Mgr le président de notre Société, revendique en faveur du bourg de Saint-Ours, à Aoste, l'hon– neur d'avoir donné le jour à cet illustre docteur. Une tradition populaire, qui n'a d'ailleurs cours qu'à Gressan, prétend que ce saint est né dans cette paroisse à la tour dite de saint Anselme. Tout en