BASA

- !Oô - Comme conclusion nous pouvons donc dire : quoi– que notre blason, pour des causes assurément acci– dentelles, ne soit pas tout à fait irréprochable, tou– tefois l'argument héraldique que nous invoquons, joint à nos autres monuments, porte un bon appoint à notre thèse. M. Pascalein nous écrit : « Il importerait égale– ment, selon moi, que l'on arrivât à déterminer la date de vos portraits et de vos inscriptions. Il im– porterait que l'on connût les auteurs des inscriptions, afin qu'on jugeât, avec connaissance de cause, le degré de créance à leur accorder. > Nous lui répondons : « Un des auteurs de nos monuments et de nos inscriptions est connu, c'est Léonard Roncas ou son fils Philibert; la date en est aussi connue; c'est de 1630 à 1640. Il n'est pas né– cessaire de redire ici la haute position sociale occu– pée par les Roacas, père et fils; nous l'avons dit ailleurs. La date du portrait de la Salle et de Ver– rès est, d'après les connaisseurs, du xvne siècle; celle du portrait qui est entre les mains de la fa– mille d'Entrèves doit être antérieur. En parlant des peintures du château et de la chapelle des Cours, Guida illustrata della Valle d'Aosta, Torino, Casa– nova, 1.890, les dit a fregi di stile ratfaelesco. Or, c'est dans le xvre siècle que ce style a été le plus en vogue. Mais est-il vrai que la connaissance de la date précise de nos monuments et du nom propre de leurs auteurs soit nécessaire pour leur donner quel– que valeur? Il nous semble que non. Si cela était, combien de galeries de tableaux, de toiles de no~ églises seraient muettes! Les médailles, les inscrip– tions, les hiéroglyphes que l'on découvre, quoiqu'on

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=