BASA

- -i07 - n'en connaisse ni la date précise, ni les noms pro· pres de leurs auteurs, sont loin d'être sans signifi– cation pour les archéologues. § II. Franchissons le Petit-Saint-Bernard et, après avoir analysé les monuments valdôtains, pesons au poids d'une balance impartiale les titres de nos voisins d'Outre-Monts. Premier fait incontestable. - La Tarentaise n'a point de souvenirs d'Innocent V, point de médailles, point d'inscription::;, point de famille noble connue à la– quelle elle puisse, de près ou de loin, rattacher le nom de l'illustre pontife. Cet état de pauvreté, ce dénûment complet de tout monument local doit, à notre avis, abaisser quelque peu la jactance de nos adversaires. Ceci n'a pas besoin de preuve; le silence forcé de nos contradicteurs suffit. M. Million, savoyard lui– même, chaud partisan de la cause savoyarde, per– sonnage compétent dans la matière, a été par la for– ce des choses, ·amené à écrire : « A partir du xm• siècle, parmi les familles nobles résidant à Moûtiers ou possédant des fiefs dans toute la vallée de Bozel (1) nous ne trouvons aucun indice qui laisse soupçonner une illustration du genre de celles dont nous par– lons. » (2) C'est positif; c'est affirmatif. M. le marquis de Beauregard, savoyard aussi, et non moins compétent, écrivait à son tour : « La (i) Champagny se trouve dans cette vallêé. (2) Mém. Turin az, p. 56.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=