BASA

- i09- « Y a-t-il en Tarentaise une localité fixe; déter– minée qu'une tradition ancienne, constante, unifor– me désigne comrne ~e lieu de son berceau ? » Nous attendions avec impatience ·une réponse quel– conque à nos quœres. - Rien, silence -5llr toute la ligne. Ni M. B.orrel, ni M. Pascalein, ni M. Je co111te de Foras, malgré toute leur bonne volonté et leu.r érudition, n'ont été à même de nous l~ donper. Tout ce qu'ils ont su faire, c'est de nous parler, et cela vaguement et en se contredisant entre eux, d.e Bes~on et de Champagny. L;:i. suite de ce mémoire nous dira ce qu'il faut penser de Besson et de Cham– pagny. Deuxième fait i n cpnte~table - On ne renco11tœ point en Tarentaise de blasons qui aient la moindre ana– logie avec ceux que les auteurs donnent à Innocent v. M. de Foras peut s'en assurer de ses propres yeq:iç, lui qui a entre ·ses mains la précieuse collection héraldique de M. de Beauregard. Pour excuser leur dénûment, nos adyersaires s'a.. britent derrière les ravages du temps, derrière s4r– tout la tourmente révolutionnaire de la fin du d~r­ nier siècle qui, disent-ils, n'a fait qu'amonceler des ruines dans leur patrie. Eh bien, Claude Maginey, en 1633, a fait graver six cents armoiries de diverses maisons no~les de France. Il n'est pas à croire qu'il ait oublié la Ta– rentaise. Or, p~rmi tous ces blasons, pas un seul qui i:i,it de l'analogie avec ceux d'Innocent V. A cette époque, la révolution n'avait pas entamé les monuments de la Savoie!

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