BASA
- HO - André Duchesne, dans son Histoire des Papes, déclare avoir pris un grand soin pour se procurer les véritables armoiries des papes, quoi lj_U'il lui en coûtât. Il est vrai que son livre ne fut édité qu'en 1653 par son fils, il est certain néanmoins que c'est le père qui a assemblé les matériaux. André Du– chesne ne pouvait ignorer qu'Innocent V était con– nu sous le nom de Pierre de Tarentaise. Il est im– possible de supposer qu'il n'ait fait des recherches en Tarentaise pour avoir des renseignements sur le blason de sa famille. Y a-t-il trouvé ce qu'il cper– chait? - Non. Ce n'est qu'à Aoste, diocèse de la province de Tarentaise, qu'il a rencontré les armes de ce pontife, et cela dans la famille des Cours. « Le dominicain espagnol Alphonse Ciaconio, dit M. Pascalein (1) en retraçant en latin les vies des souverains pontifes, a, l'un des premiers, recueilli leurs armoiries. Fruit de patientes recherches à Rome son livre y fut publié deux ans après sa mort en 1601. » Rencontrant le nom de Pierre de Taren– taise, tout naturellement il a dû rechercher dans ce diocèse des renseignements sur le personnage de ce nom? - Recherches inutiles. Ce que nous disons d'André Duchesne et de Cia– conio, on peut le dire avec autant de raison des éditeurs de Platina, de Glen, de Gemma, de Bertolo, de Savione etc. etc. A l'époque où ces écrivains édi– taient leurs ouvrages avec les armoires des souve– rains pontifes, les anciennes chartes de la Tarentaise n'avaient pas été déchirées, les châteaux de la féo– dalité n'avaient pas été démolis, le souvenir des (t) Pait 8.
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