BASA
- Hi - familles nobles n'était pas effacé, la science du bla– son était à son apogée. A qui fera-t-on croire que ces écrivains, en blasonnant les armes des papes, n'aient pas fait des recherches , non seulement à Rome, mais dans les villes, dans les provinces qui étaient supposées leur avoir donné le jour ? Le nom de Pierre de Tarentaise ne pouvait leur !aisser aucun embarras là dessus. Or, M. le comte · de Beauregard affirme « qu'il a parcouru toutes les notes et les documents héral– diques de ses cartons avec Je plus grand soin, qu'il a fouillé dans plusieurs manuscrits; mais qu'il lui a été impossible de rencontrer aucun des noms et des blasons que M. le prieur Gal lui indiquait. » Ce qui prouve qu'il était question du blason d'In– nocent V, c'est que M. de Beauregard ajoute aus– sitôt après : « J'ai donc le regret de ne pouvoir vous aider à éclaircir l'origine de Pierre de Taren– taise. » ( 1). C'est donc un fait acquis à l'histoire que la Ta– rentaise n'a poi nt de blason qui ait quelque analo– gie avec celui du pape Innocent V. Force est donc de le chercher ailleurs. Troisième fait incontestable. - La Tarentaise n'a point de tradition ancienne, constante, uniforme, précise ni sur la naissance de ce pontife dans son sein , ni sur son nom patronymique, ni sur le lieu précis de sa naissa::;ce. MM. Chevrey, Paul Collet, (i) Mémoire Laurent, p. 32.
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