BASA
-112- l'abbé Bonnefoi, Million, Ducis, le curé de Saint– Marcel, qui se sont occupés du lieu d'origine de Pierre de Tarentaise; ~ont en perpétuelles contra· dictions entre eux. Tàtonnements, contradictions, tohu-bohu, tour de babel : tel est le résultat de toutes les études de nos adversaires. Unis contre les Valdôtains comme les protestants contre l'Eglise catholique, ils se déchirent entre eux à belles dents. Admirable tradition que celle-1-à. ! Pour ne pas nous répéter, nous reuvoyons, pour les preuves, à notre mémoire de 1883. (Mémoire Béthaz 1883, pages 55, 56, 57). Les traditions résistent aux orages des ré– volutions. Les derniers écrivains entrés en lice. MM. Borre!, Pascalein, de Foras, Mgr Turinaz, ont-ils fait mieux que leurs devanciers? - Pas le moins du monde. M. Million et Mgr Turinaz surtout ne veulent pas entendre parler de Champagny; c'est Moûtiers qui est le lieu de naissance du pontife. MM. Pascalein, Borre!, de Forr;rn leur tournent le dos et. se jettent corps et âme dans la partie des avocats de Cham– pagny. . L'Echo des Alpes 20 juillet 1879, écrivait : « Cinq localités se disputent l'honneur d'avoir abrité son berceau : Montagny, - le Bois, - Cen– tron, - Champagny, - Moûtiers. :. Ajoutez encore Saint-Marcel. Impossible donc de le nier : la Tarentaise n'a point de chartes, - point de blasons, - point de tableaux, - point de médailles, - point d'inscrip– tions, - point de famille noble connue rattachée à celle d'Innocent V, - point de tradition ni an– cienne, ni constante, ni uniforme; en un mot pas un monument local, pas un seul.
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