BASA

- 115 - bien plus générique que celui de Pierre de Taren– taise. On lit en effet : Jean de Calabre, Oderic de l~ormandie, Mathieu ~e France, Etienne d'Espagne, etc. etc. (1). Nous disons que les expressions Burgundus, Tha– rentas'iensis, e Tharentasia sont des noms généri– ques comme ceux-ci : Mathieu d'Espagne, Laurent l'Anglais, etc., nos adversaires ne l'admettent pas: à les entendre, Je mot Tharentasiensis est une ex– pression spécifique. Quoique la chose, dans ce débat, aie peu d'im– portance, il nous semble qu'ils sont dans l'erreur. Si les chroniqueurs avaient voulu indiquer une lo– calité spécifique, comme ils ont dit Rodolphe de Faënza, Thomas d'Aquin, etc. etc., ils auraient dit Pierre de Moûtiers, de Champagny, de Conflans, de Villette, d'Ayme; mais non; ils disent tout simple– ment Burgundus, de Bourgogne, Tharentasiensis, de Tarentaise; ce qui est incontestablement une ex– pression générique; ce qui, par conséquent, peut tout aussi bien indiquer la province ecclésiastique de Tarentaise, que le diocèse de Moûtiers, (style et de M. Pascalein et de M. B.èthaz). Au reste, les connaissances géographiques des chroniqueurs qui parlent de Pierre de Tarentaise ne sont pas de nature à nous inspirer beaucoup de confiance. Nous les avons tous pris en défaut (2). {i,' Mémoire Béthaz, 1883·88. (2) Mémoire Béthaz, p, 18, 19, 20, 25, 2~.

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