BASA

- - ii6 - • • Troisième fait incontestable. - L'histoire' mentionne également une foule de grands hommes et de saints ]Jersonnages, qui ne sont connus que sous des noms de lieux complètement étrangers à celui de letir origine. Saint Pierre et saint Jacques dits de Ta– rentaise en sont, entre mille, une preuve palpable. Mais nous voulons nous restreindre aux membres cies deux familles franciscaine et dominicaine : Henri est dit de Cologne. Est-il né à Cologhe? - Non. Vincent est dit de Beauvais. Est-il né à Beauvais? - Non. Jean est dit de Verceil. Est-il né à Verceil? ...:...; Non. Hugues est dit de Saint-Cher. Est-il né à Saint-Cher? - Non. Alain est dit de la Roche. Est– ii né . à la Roche? - Non. Alexandre est dit de Halès. Est-il né à Iialès? - Non. etc. etc. Pourquoi ces apparentes anomalies? - Pourquoi? ---' Nous ne ie savons pas. Est-ce par exemple, com– me ont l'air de l'irisinuer nos contradicteurs, qu'A– lexandre de Hàlès, Vincent de Beauvais, Jean de Verceil, Alain de la Roche, etc. ont illustré les lo– calités dont ils portent le nom? '-- Pas le moins du monde. .....:.... Ces dénominations leur ont été données à cause de circonstàhces acéidentelles que les chroni– queurs h'ont pas consignées. Pour Alexandre de Halès, on suppose qu'il a été ainsi dénommé parce qu'il avait passé quelque temps de son noviciat dans la localité de ce nom. Sortant de ce lieu · pour paraître sur un théâtre plus vaste, il fut appelé Alexandre de Halès. Pour Vincent de Beauvais, Jean de Verceil, Hugues de Saint-Cher, etc., nous avons eu beau feuilleter plùsieurs historiens, il nous a été

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