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- H7 - impossible de découvrir la source de ces dénomina– tions. Pour Pierre des Cours la difficulté est moins grande. Il a été appelé Pierre de Tarentaise soit parce qu'il appartenait réellement à la province ecclésiastique de Tarenta.ise, soit plutôt parce que tout jeune en– fant, il a été confié à son parent Bermond des Cours qui, d'après notre chroniqueur de Tillier, occupait, en 1230, une .9ignité ecclésiastique dans le chapitre de Moûtiers. Etant parti, non pas d'Aoste, mais de Tarentaise, pour entrer dans les écoles dominicaines) il a été appelé Pierre de Tarentaise. Un de nos contradicteurs replique : « C'est grâce aux historiens que nous savons qu'Henri n'est pas né à Cologne. Nous aurions pu croire, d'après son nom, qu'il était né dans cette ville, tant la règle est générale. Aussi ils ont soin de nous avertir de l'ex– ception. » Avancer de pareilles choses, c'est ou crasse igno– rance ou mensonge volontaire. En effet les chroni– queurs et les historiens du xrv 0 , xve, xv1•, XVII 8 xvm' siècles, ont enregistré Alexandre comme né à Halès, Vincent comme né à Beauvais, Jean comme né à Verceil, etc., etc. (Voyez Feller). Ce ne sont que les historiens du XIXe siècle, grâce aux recherches historiques et archéologiques de notre époque, qui ont mis au jour l'erreur de chroniqueurs antérieurs. Rorhbacher, ·narras, Cantu ont redressé déjà une foule de bévues. Ce .que ces historiens ont fait pour les personnages mentionnés ci-dessus, des historiens postérieurs le feront pour Innocent V qui, malgré son nom de Pierre de Tarentaise, n'en a pas moins eu son berceau dans le diocèse d'Aoste. Chanterel et l'abbé Guillaume l'ont déjà fait. A mesure que