BASA
-128 - saires, chercheurs infatigables, devraient, non pas suer sang et eau pour prouver qu'il a porté ce nom, mais fouiller les chartes, compulser les bibliothèques, étudier les monuments de la Tarentaise qui pour– raient les mettre sur les traces du berceau qu'ils cherchent. Voilà ce qu'ils devraient faire, et ce qu'ils ne font pas. Les Valdôtains, entre autres, M. le prieur Gal, ont fait ce travail; et, vous ne l'ignorez pas, leurs recherches u'ont pas été infructueuses. Mais venons enfin à Besson, l'idole caressée de nos adversaires. « Nous avons le témoignage formel de Besson, dit M. de Foras, et jusqu'à ce jour, je n'ai jamais entendu suspecter la valeur de cet écrivain. Certes, Besson s'est trompé comme tout le monde, - mais moi qui ai eu occasion de comparer sou– vent ce qu'il dit avec les documents qu'il analyse, je puis affirmer sa sincérité mieux que personne. » - Et ailleurs : « P0ur moi, je m'en tiens à Besson, à mon cher Besson, jusqu'à preuve dip lomatiyue contraire! » Quoique exprimés avec moins d'enthou– siasme, les sentiments de M. Pascalein sont les mê· mes. « Qu~ m'importent les Roncas et leur grandeur, s'écri~ M. de Foras indigné? A quelle époque vi– V3i~ent les Roncas en question? D'après quelle auto– rité ont-ils fait peindre ce blason?... » Si nous étions du nombre des érudits, nous au– rions droit à notre tour de nous écrier : « Que nous importe Besson et sa valeur? A quelle époque a-t-il vécu? D'après quelle autorité a-t-il écrit qu'Inno-
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