BASA
- i33 - croire que Besson était assez avisé pour ne pas se contredire d'une manière aussi manifeste. Prétendre cela de Besson, ce serait trop. 4° Il est bon de faire observer encore que Besson (n'a-t-il pas retenu la leçon du chanoine Ruffier ?) a écrit non pas Champagny mais Champagnon. On nous dit : « erreur de copiste. » - Nous avons entre les mains deux éditions de Besson, toutes les deux portent le même texte; nous consultons le texte français, même erreur; le texte latin, même erreur; c'est toujours Compagniacum, Champagnon. M. le marquis de Beauregard, l'abbé Guillet, Albanis de Beaumont, Paul Collet ont tous écrit, non pas Cham– pagny, mais Cham.pagnon. En vérité, tout cela est plus unique que rare. Où est donc ce Besson si bien informé? Où est donc son autorité indiscutable? Nos adversaires sont intransigeants quand il s'a– git de la méprise d'un décorateur qui a changé un champ de gueules en champ de sable, quand il s'a– git de l'erreur d'un peintre qui a écrit Tharenta– siensis au lieu de Lugdunensis, erreur, comme nous l'avons fait observer ailleurs qui lui est commun avec l'illustre Lacordaire; mais ils deviennent d'une composition bien facile quand il s'agit des bévues et des erreurs de Besson. Messieurs, gare aux deux poids et aux deux mesures ! 5° En parlant des Roucas et des Glassard, M. de Foras dit que « les Roucas et les Glassard suivaient les idées de leur époque où la critique en matière nobiliaire et onomastique n'existait pas. » Nous avons vu ci-devant que cette assertion, pour ce qui r egarde « la matière nobiliaire » est complètement démentie par les documents que nous avons produits. Nous ajoutons ici : « Vous qui savez nous dire que cette
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