BASA

- i34 - critique n'existait pas pour les Roncas et les Glas– sard, savez-vous nous dire si elle existait pour Besson? Un parallèle entre la valeur des Roncas et de Bes– son n'est pas ici hors de propos, puisque M. de Foras nous en fournit l'occasion. Besson est postérieur aux Roncas de cent ans;– il ne produit aucun document à l'appui de ses as– sertions; - il est contredit dans l'affirmation de son canonicat, par tous les auteurs contemporains d'In– nocent V; - il est soupçonné par les Tarins eux– mêmes de n'avoir écrit que par complaisance; - il désigne dans le texte français et latin une loca– lité qui n'est point celle où l'on prétendrait placer le berceau d'Innocent V. Sa valeur, sur le sujet qui nous occupe, est donc raisonnablement contestée. Notre savant contradicteur, M. de Foras, a tout l'air de pren~re les Roncas pour des benets. Lui, qui a si bien étudié l'histoire de la Maison de Sa– voie, ne devrait pas ignorer que les Roncas, père et fils, (c'est historique) ont servi les ducs de Savoie pendant plus de soixante ans. Léonard fut secrétaire d'Etat, membre du conseil privé et des finances, pre– mier ministre, chef de vingt-trois ambassades, dont deux à Rome. Son fils Philibert a rempli, comme son père, les emplois les plus honorables à la Cour; il fut premier ministre, président du Conseil, etc. Ce ne pouvaient être sans doute que des benets des hommes qui ont couvert des emplois aussi honora– bles ! Aussi sommes-nous vraiment étonné quand nous entendons M. de Foras s'écrier : « A quelle époque vivaient les Roncas ? » De plus, les Roucas sont antérieurs à Besson d'un siècle et plus; ils étaient par conséquent plus rap-

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=