BASA
- 135 - procbés des évènements, en possession de plus de documents et de données plus fraîches, plus posi– tives sur la famille des Cours et les grands hommes qu'elle a produits. En outre les Roncas connaissaient Turin , Cham– béry, la Tarentaise, Aoste, Rome; ils étaient en re– lation avec la noblesse piémontaise, savoyarde, val– dôtaine. Eh bien, ce sont les Roncas qui , pas plus tard qu'en 1640, mettent le pape Innocent V au pre– mier rang des gloires valdôtaines, inscrivent son nom en lettres d'or sur les lambris de leur splendide manoir, rendez-vous favori, d'après M. Aubert, de la noblesse piémontaise, savoyarde et valdôtaine. Il nous semble que « le bon Besson », surtout Besson écrivant sans document, n'a rien à gagner dans ce parallèle. On nous dira : « Les Roucas pas plus que Besson n'ont produit des documents. » Les Roucas lui don– nent le blason d'une famille valdôtaine; pour l'épo– que où ils vivaient, c'est le plus significatif et le plus éloquent de tous les documents. • • • Les faits que nous venons de poser sont tous in– contestables. On pourra gloser sur quelques-uns des ··développements que nous avons donnés à nos pro– positions, mais les infirmer, impossible. Il est incontestable que la naissance de Pierre de Tarentaise à la Salle, diocèse d'Aoste, repose sur une tradition ancienne, uniforme, non interrompue; - que le diocèse d'Aoste conserve, aujourd'hui en– core, trois portraits de ce pape avec des inscriptions qui indiquent clairement le lieu de sa naissance,
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