BASA

- 137 - CONCLUSION. Voilà notre tâche achevée, tâche douce, d'une part, parce qu'elle est patriotique; ingrate, d'autre part, parce qu'elle nous pose en adversaires de per– sonnages que nous estimons, que nous honorons et que, sous bien des rapports, nous regardons comme nos maîtres. Les pièces du débat sont sous les yeux du public; au public cultivé, désintéressé dans la question , à porter la sentence. Puisse une main, plus heureuse que la nôtre, se poser sur un document contempo– rain de l'illustre dominicain, qui ne laisse plus lieu à réplique! Le dénument de tout monument local du côté de la Tarentaise; l'abondance de ces monuments du côté de la Vallée d'Aoste, nous autorisent, sans pré– somption, croyons-nous, à intituler ce nouvel écrit: PIERRE DES COURS DE LA SALLE (AOSTE) PAPE SOUS LE NOM D'INNOCENT V (1). (t) Comme on l'a pu observer, il n'a point été question dans ce mé· moire de la rleuxieme réponse de M. Borre!. D'un côté, son écrit n'a point apporté de piéces nouvelles; de l'autre. la polémique à. coups de cravache n'est pas de notre goil.t. Au reste, dans toute polémique bon– nète, une des conditions essentielles est la bonne foi. Nota. - Nos lecteurs remarqueront peut-être que dans le portrait du pontife placé en tête de cette étude, la chevelure semble déjà. fort blanche. Elle n'est, dans l'original, que grisonnante. C'est la un jeu de la photographie. Egalement, l'inscription, qui se trouve dans le livre ouvert sous ses yeux, est a peine lisible sur la photographie. La voici dans son inté– grité: «Beatus Innocentius quintus vixit in pontificatu quinque mensEli et quinque dies et fmt centesimus octuagesimus tertius papa. « Electus anno 1276. »

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